La grande bascule vers la neutralité carbone, selon RTE
Juliette Raynal
Journaliste Énergie à La Tribune
Il y a deux ans, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) publiait le rapport Futurs énergétiques 2050 dessinant les différentes trajectoires que pouvait emprunter la France pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone. Mercredi dernier, le gestionnaire a publié la mise à jour de cet exercice prévisionnel pour l’horizon 2035. Cet épais document, peut-être encore plus attendu que sa version initiale, prend en compte deux évolutions majeures : le rehaussement des objectifs climatiques à l’échelle européenne (il faut désormais diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 55% à l’horizon 2030, et non plus de 40%) et les forts enjeux de réindustrialisation du pays, dans un contexte géopolitique où les questions de souveraineté sont devenues centrales.
Deux grands enseignements en ressortent : si la France veut relever ces deux défis dans les temps, la consommation électrique connaîtra un bond inédit beaucoup plus fort qu’attendu ( +34% en 13 ans), tirée par l’électrification de la mobilité, des procédés industriels, du chauffage dans les bâtiments et par la production d’hydrogène propre. Une véritable rupture par rapport aux années passées, où la consommation électrique avait plutôt tendance à stagner, voire à baisser… Ensuite, pour couvrir ces immenses besoins, le développement à vitesse grand V des énergies renouvelables, en parallèle de la relance de l’atome civil et de l’optimisation du parc actuel, est in-dis-pen-sable. Il s’agit, par exemple, de multiplier par six la capacité installée de panneaux solaires d’ici 2035 ou encore de disposer de 13 à 19.000 mâts d’éoliennes terrestres à cet horizon. Le tout, en musclant les efforts de sobriété et d’efficacité énergétique.
« C’est maintenant et simultanément » ; aucun « renoncement » n’est possible ; « il est nécessaire de construire beaucoup d'énergies renouvelables et sans regret »… Lors de la conférence de presse, Xavier Piechaczyk, le patron de RTE, n’a pas lésiné sur le champ lexical de l’urgence. La course contre la montre est bel et bien lancée.
Quand les prix de l’essence vont-ils de nouveau baisser ?
Bonjour Victor, merci pour votre question, même s’il est difficile de vous donner une réponse !
Revenons d’abord aux faits. Dernièrement, les prix des carburants à la pompe se sont envolés. Cette semaine, un litre de gazole coûte en moyenne 1,9596 euro et flirte ainsi avec son niveau record atteint en février dernier (1,96 euro). Du côté de l’essence, le SP-95 revient, en moyenne, à 1,97 euro tandis que le SP-98 a dépassé la barre symbolique des 2 euros en atteignant 2,02 euros. Il n’a jamais été aussi cher depuis le début de l’année 2023.
Comment expliquer cette envolée ? La flambée des prix à la pompe tient directement à celle des cours du pétrole sur les marchés en réponse à la réduction volontaire de l’offre du côté de Ryad et de Moscou. Lundi, le baril de Brent de la mer du Nord a ainsi frôlé la barre des 95 dollars, en culminant à 94,95 au cours de la journée.
Pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs français, sans subventionner les énergies fossiles, le gouvernement a dévoilé, le week-end dernier, une proposition choc : permettre « à titre exceptionnel » aux distributeurs et aux pompistes indépendants de vendre du carburant à perte, ce qui est contraire au code du commerce. Grâce à cette mesure, dont l’entrée en vigueur est prévue en décembre, l’exécutif tablait sur une baisse potentielle d’environ 50 centimes sur un litre d’essence...
Mais c’était sans compter le refus des distributeurs. Mercredi, les patrons de Carrefour, Intermarché et E.Leclerc ont annoncé qu'ils ne se saisiraient pas de cette mesure, suivant le pas de TotalEnergies. La veille, son PDG, Patrick Pouyanné, interviewé au micro de Quotidien, avait lancé avec son habituel franc-parler : « Vous vendez souvent à perte, vous, des produits ? […] Un peu de bon sens, voilà, merci. »
La grande distribution devrait donc s’en tenir à des opérations à prix coûtant tandis que TotalEnergies a assuré qu’il maintiendrait un plafond à 1,99 euro le litre dans ses stations-services et ce, « au-delà du 31 décembre », tant que les prix resteront élevés. Malgré ce camouflet, le gouvernement n’entend pas faire marche arrière et un projet de loi devrait être présenté mercredi prochain en Conseil des ministres.
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Communiqué de presse
Nanterre, le 21 septembre 2023
INAUGURATION DU COLLEGE ANNE-FRANK A ANTONY
21 septembre 2023
Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine, a inauguré le collège Anne-Frank à Antony, aux côtés de Nathalie Léandri, Vice-présidente du Département en charge en charge de l'éducation et du numérique éducatif et Jean-Yves Sénant, maire d’Antony.
Afin d’améliorer les conditions d'apprentissage des élèves, le Département des Hauts-de-Seine a entrepris la réhabilitation du collège Anne-Frank. L'objectif principal était de moderniser l'infrastructure voulue par Jean Nouvel tout en réduisant l'impact environnemental.
Un nouveau collège fonctionnel et performant
D’une capacité d’accueil de 600 élèves, ce nouveau collège a été soigneusement repensé pour répondre aux besoins de la communauté éducative. Des ajustements majeurs ont été effectués, y compris l'extension du pôle restauration pour permettre une production locale des repas. 5 nouveaux établissements, dont les locaux le permettent, passeront ainsi en production sur place dès la rentrée 2023.
La cour centrale a été entièrement rénovée, avec l’installation de nouveaux équipements, notamment pour faciliter l'apprentissage en extérieur, enrichissant ainsi l'expérience éducative, mais également grâce au dispositif «Îlot vert», une initiative de végétalisation des cours de collège. Ce projet novateur est le fruit de la collaboration entre les collégiens et les autorités éducatives, grâce au dispositif "Imagine ton collège". Les élèves ont été invités à participer activement à la réflexion sur l'aménagement de leur cour, avec trois objectifs majeurs en tête : améliorer le quotidien des élèves, créer des zones de détente pour les enseignants et le personnel, et répondre aux enjeux environnementaux.
Le nouveau collège Anne-Frank s'inscrit également dans la transition écologique. Face à un bâtiment qui était vieillissant, les travaux menés vont permettre des performances environnementales notables, avec une réduction de 40 % des consommations annuelles d'énergie, l'élimination du recours au gaz et l'incorporation de végétation sur le site. De plus, la perméabilisation des sols extérieurs favorise l'infiltration des eaux de pluie, contribuant ainsi à la gestion responsable des ressources.
Le confort des élèves sera ainsi amélioré de manière significative, avec une attention particulière portée au confort acoustique, thermique et visuel, notamment en été lors des fortes chaleurs. De plus, la qualité de l'air intérieur a été améliorée, et un mobilier adapté aux nouvelles méthodes d'enseignement a été intégré pour favoriser un environnement propice à l'apprentissage.
Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine
«Grâce à cette réhabilitation, qui représente un investissement de 46 millions d’euros, les jeunes Antoniens disposent désormais d’un cadre de travail particulièrement agréable, au sein de bâtiments à haute qualité environnementale et adaptés aux effets du changement climatique.
Dans le double contexte de crise énergétique et de crise climatique que nous connaissons, cet effort de rénovation thermique est essentiel: c’est une réponse forte, volontariste et déterminée, à la hauteur du défi que nous devons relever collectivement pour notre territoire. Il vient en plus améliorer le confort des équipes éducatives et des élèves accueillis, tant en cas de basses températures que de fortes chaleurs. »
Ce projet fait l’objet du soutien de l’Etat dans le cadre du plan « France Relance » pour un montant d’1.2 millions d’euros.
Retrouvez en pièce-jointe le discours de Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine.
CONTACT PRESSE
Jean-Philippe COUTURE
07 64 61 77 95/ Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
hauts-de-seine.fr
Communiqué de presse - 'The Flow' : la première traversée des Hauts-de-Seine en stand-up paddle
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Communiqué de presse
Nanterre, le 19 septembre 2023
THE FLOW: LA PREMIÈRE TRAVERSÉE DES HAUTS-DE-SEINE EN STAND-UP PADDLE
Dimanche 1er octobre 2023
Le Département des Hauts-de-Seine lance le 1er octobre la première traversée du territoire en stand-up paddle avec The Flow: une initiative qui souligne ses engagements en faveur du développement des sports et loisirs nautiques, et plus largement du «slow tourisme».
Fruit d’une coopération entre le Département des Hauts-de-Seine et la start-up Seine.io, une déambulation fluviale de 35 kilomètres s’élancera ce 1er octobre de la Plaine de Meudon avant de faire escale à la Marina du Rosa Bonheur à Asnières-sur-Seine, puis de rejoindre les rives de Rueil-Malmaison. Cette édition inaugurale de l’événement The Flow rassemblera plus d’une centaine de paddleurs.
Conformément aux stratégies Eau et Tourisme et Loisirs du Département des Hauts-de-Seine, cette initiative est emblématique de ses engagements en vue d’encourager les activités sportives, ludiques, et respectueuses de l’environnement sur les eaux du fleuve qui irrigue 17 des 36 communes de son territoire. Après l’inauguration cet été du nouveau Port de Boulogne-Legrand, ouvert aux escales de loisirs, et suite au lancement couronné de succès d’une navette fluviale électro-solaire et gratuite, l’événement symbolise le renouveau du fleuve, s’inscrivant pleinement dans une volonté de revalorisation de la Seine à travers le Département.
The Flow est né d’expériences menées par des Altoséquanais et des Franciliens autour de la start-up Seine.io, adeptes de micro-aventures, d’expériences mêlant sport et exploration, guidés par l’envie de redécouvrir leur environnementproche. Dans l’esprit du «slow tourisme», The Flow apparaît comme «un hymne aux mobilités douces et silencieuses, et à l’esprit d’aventure ».
Les Hauts-de-Seine sont un terrain de jeux privilégié pour le stand-up paddle, avec des zones autorisées particulièrement adaptées à sa pratique, de nombreuses infrastructures, et plusieurs clubs dédiés à son apprentissage.
Déjeuner: 11h30-13h30 – Rosa Bonheur à l’Ouest à Asnières-sur-Seine
Arrivée: 18h30 – Halte fluviale de Rueil-Malmaison
Clôture festive et remise du diplôme de «finisher»: 18h30-20h30 au restaurant L’Entremer à Rueil-Malmaison
Participants: Plus d’une centaine de paddleurs
Partenaires : Département des Hauts-de-Seine, Seine.io, Ville de Meudon, Ville d’Asnières-sur-Seine, Ville de Rueil-Malmaison, Guinguette Le Rosa Bonheur à l’Ouest à Asnières-sur-Seine, clubs nautiques de la base nautique départementale
Les journalistes pourront suivre la centaine de participants attendus grâce à un bateau suiveur, qui permettra d’apprécier au plus près cette déambulation fluviale inédite. Il sera par ailleurs possible de participer à l’événement sur une demi-journée uniquement.
Accréditations presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contact presse
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE
Simon THOLLOT
01 47 29 32 32 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
SEINE.IO
Nicolas SIROT
06 83 47 19 42 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'AMIF vous invite à découvrir la vidéo des temps forts du Salon de l'Association des Maires d'Ile-de-France 2023
Newsletter #1312
Septembre 2023
ACTUALITÉS DE L'AMIF
DÉCOUVREZ LA VIDÉO DES TEMPS FORTS DU SALON DE L'ASSOCIATION DES MAIRES D'ILE-DE-FRANCE
L'Association des Maires d'Ile-de-France remercie tous les exposants, intervenants, visiteurs, partenaires d'avoir participé à l'édition 2023 du Salon de l'Association des Maires d'Ile-de-France et vous donne rendez-vous les 28 et 29 mai 2024 à Paris, Porte de Versailles dans le Hall 6.
Projet régional de santé 2023-2028
Après plusieurs mois de travaux de coconstruction et de concertation avec les partenaires de l'Agence Régionale de Santé (ARS) et les Franciliens, le Projet régional de santé 2023-2028 vient d'entrer en phase de consultation réglementaire, pour une période de trois mois, avant sa publication officielle.
Visite d'Herblay-sur-Seine (95) - L'aménagement au service du territoire local
" Terres d'innovation en Ile-de-France : lumières sur... ", c'est l'occasion d'être accueillis par un maire qui vous fera découvrir le meilleur de son territoire, des innovations inspirantes pour les élus locaux et les entreprises.
La ville d’Herblay-sur-Seine sera le deuxième lieu de ce nouveau format. Monsieur le maire Philippe Rouleau, nous recevra, vendredi 22 septembre 2023, de 8h30 à 14h30 à la mairie d'Herblay, 43 rue du Général de Gaulle, 95220 Herblay-sur-Seine, pour présenter le projet de requalification du centre-ville, la restauration du patrimoine avec l’église Saint-Martin, lauréat du prix du mécénat populaire 2022 de la Fondation du Patrimoine ainsi que l’aménagement du sanctuaire de biodiversité sur l’Ile d’Herblay.
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Boulogne-Billancourt, 15 septembre 2023
Les sept Départements franciliens créent l’Association des Départements d’Ile-de-France (ADIF) afin d’assurer le relai de leurs positions auprès des pouvoirs publics sur toute question qui conditionne l’avenir de la région-capitale.
Les Départements franciliens sont des collectivités au service de 10 millions d’habitants, dotées de moyens significatifs et d’expertises diverses, portées par des administrations de terrain. Acteurs incontournables de la cohésion sociale et territoriale et de l’investissement public – comme l’ont amplement démontré les actions mises en œuvre pendant la crise sanitaire –, les spécificités et les enjeux auxquels ils sont confrontés en Ile-de-France justifient qu’ils fassent l’objet d’une approche adaptée dans les réflexions qui orientent l’avenir de nos institutions.
L’organisation actuelle de la métropole francilienne n’est pas satisfaisante et ne permet pas d’actionner tous les leviers nécessaires pour répondre en Ile-de-France aux enjeux en matière de transports, de logement, de transition écologique et d’égalité territoriale. Alors que le Gouvernement a annoncé son intention d’engager une consultation en vue d’une éventuelle réorganisation territoriale, les sept Départements ont décidé de se regrouper pour défendre une meilleure prise en compte de la réalité départementale dans l’organisation du Grand Paris et plus généralement dans les débats sur la décentralisation.
Appuyée sur une gouvernance pluraliste et fondée sur le consensus, l’ADIF interviendra en tant qu’interlocuteur privilégié du Gouvernement pour porter une vision efficace et inclusive de l’agglomération parisienne qui regroupe d’ores et déjà 90% de la population régionale et s’étend hors de Paris intramuros sur le territoire des sept Départements, une situation unique en France. Forte de la diversité des collectivités qui la composent et des populations qu’elle représente, l’ADIF apportera un éclairage particulier sur tout sujet relatif à son développement (aménagement, transport, logement, éducation, solidarités, emploi, environnement…).
En complément de l’Association des Départements de France, la création de l’ADIF s’inscrit dans la dynamique de coopération engagée depuis plusieurs années entre les Départements franciliens : depuis 2019, le Fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2i), premier et unique exemple de péréquation volontaire entre collectivités locales, démontre par son efficacité la capacité des sept Départements à contribuer à un développement équilibré du territoire régional. L’ADIF défendra les conditions propices à l’autonomie financière et fiscale des Départements, garante du maintien et du renforcement de la solidarité active à l’échelle régionale et de la préservation de l’institution départementale - trait d’union indispensable entre les communes d’Ile-de-France et les échelons institutionnels par essence plus éloignés du terrain que sont la Métropole, la Région et l’Etat.
Pierre Bédier, Président du Département des Yvelines, prendra la présidence de l’ADIF et Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine, assumera le rôle de Vice-président, leur binôme permettant une représentativité de la grande et de la petite couronne.
Contacts presse :
Département de l’Essonne: Luce MARGONTY Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département des Hauts-de-Seine (92): Muriel HOYAUX Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département de la Seine-et-Marne (77): Pauline MAINGRE Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département de la Seine-Saint-Denis (93): Benjamin DEROTHE Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département du Val-de-Marne (94): Anne LATIEULECette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département du Val d’Oise (95): Guillaume TESSIER Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Département des Yvelines (78): Éric DELAFOY Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contre-Courant - Nucléaire : 3 mois avant l’échéance, l’impossible consensus
Quand Paris accélère pour réguler son nucléaire, Bruxelles freine des quatre fers…
Marine Godelier
Journaliste Énergie à La Tribune
Dur, dur de défendre son industrie nucléaire dans un environnement peu favorable à l’atome et aux monopoles d’Etat. Alors que la France doit obtenir l’aval de l’Union européenne pour réguler les prix de son électricité nucléaire, le modèle actuel étant à bout de souffle, l’exécutif bruxellois met le holà. Car le système proposé par l’Hexagone favoriserait, selon lui, la position dominante d’EDF. Une ligne rouge pour ce chantre de la concurrence.
En l’espèce, il s’agirait de définir un prix plancher pour la vente des électrons issus des centrales d'EDF. Si les prix de marché venaient à chuter, jusqu’à passer en-dessous de ce plancher, l’Etat comblerait la différence auprès de l’électricien afin de lui éviter des pertes. Mais au grand dam de Paris, le dossier piétine. Aussi bien à la Commission qu’au Parlement, où les rapporteurs espagnols et allemands font barrage.
Plus surprenant : EDF lui-même tente d’échapper au cadre trop rigide que pourrait lui imposer l’Etat. Car qui dit prix plancher, dit également prix plafond, au-delà duquel la puissance publique ponctionnerait ses éventuelles rentes. De quoi refroidir le groupe, qui fait face à des besoins d'investissements massifs.
Alors que, selon plusieurs sources informées, le sujet devra être tranché d’ici à la fin de l’année pour tenir le calendrier de renouvellement du parc, difficile dans ces conditions de voir émerger un consensus, à moins de trois mois de l’échéance.
Le projet Astrid a été arrêté en 2019, au mépris de la loi de 2006. La relance de la R&D sur ce sujet essentiel reste un sujet tabou, absent des réflexions sur la loi de programmation de l’énergie et du climat (LPEC), ni même évoqué lors du dernier conseil de politique nucléaire. Pourquoi ce silence coupable?
Bonjour Michel et merci beaucoup pour votre question, dont nous allons tenter d’apporter quelques éléments de réponse.
Pour mémoire, le projet de recherche Astrid a été abandonné il y a quatre ans par le CEA. Il consistait à construire un premier prototype de réacteur de quatrième génération, basé sur la technologie à neutrons rapides refroidis au sodium.
Cette technologie, sur laquelle la France cumule plus de 70 années de recherche, présente un avantage majeur : la possibilité d'utiliser l'uranium appauvri stocké sur le sol français (environ 320.000 tonnes) et le plutonium comme combustible. Autrement dit : réutiliser les matières radioactives issues de la production électrique du parc atomique actuel. De quoi réduire de manière considérable la quantité de déchets nucléaires, tout en renforçant la sécurité d’approvisionnement de l'Hexagone. Cette technologie de réacteur avancé devait ainsi permettre à la France de tendre vers une logique de « fermeture du cycle du combustible nucléaire », voulue par la loi de 2006.
En 2021, le député Thomas Gassilloud (Rhône - Agir ensemble) et le sénateur Stéphane Piednoir (Maine-et-Loire - Les Républicains) ont rendu public un rapport analysant les conséquences négatives de cet abandon pour la filière nucléaire. Ils proposaient alors de refonder « une stratégie de recherche sur le nucléaire avancé ».
Depuis la publication de ce rapport, la position nucléaire de la France a largement évolué. L’exécutif a définitivement écarté l’arrêt de 12 réacteurs nucléaires prévu d’ici à 2035, en plus des deux tranches déjà arrêtées de Fessenheim, tandis qu’Emmanuel Macron a acté la relance de l’atome civil, en affichant sa volonté de construire six nouveaux réacteurs de type EPR 2, lors du discours de Belfort en février 2022.
« Toutefois, on reste sur une conception classique, avec des réacteurs de 3ème génération à eau pressurisée », note le sénateur Stéphane Piednoir que nous avons recontacté. « On ne parle pas du tout du projet Astrid. Il y a vraiment un focus sur la réussite de la construction de ces trois premières paires d’EPR [tandis que quatre autres paires sont actuellement à l’étude, ndlr]. L’exécutif semble avoir du mal à voir au-delà de cette échéance », poursuit le parlementaire.
Néanmoins, les travaux sur les réacteurs de 4ème génération ne sont pas totalement inexistants en France. Dans le cadre de l’appel à projets « Réacteurs innovants », initié au sein du plan France 2030, une poignée de start-up planchent sur le sujet. C’est le cas notamment des jeunes pousses Hexana et Stellaria, nées au sein du CEA, qui développent respectivement un petit réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium et un réacteur à sels fondus. Une technologie sur laquelle s’active également la jeune pousse francilienne Naarea. Enfin, l’italien Newcleo, qui a récemment créé une filiale à Lyon, développe un réacteur à neutrons rapides refroidis au plomb.
Pas de quoi convaincre totalement Stéphane Piednoir. « Ces startups font avancer la science à leur niveau et je ne critique pas du tout leur travail, mais ce n’est pas du tout la même strate de ce que représentait Astrid, qui était un projet de taille industrielle ».
Enfin, même si le projet Astrid n'a pas été évoqué lors du dernier Conseil de politique nucléaire, qui s'est tenu le 19 juillet, il a été décidé d'un renforcement significatif des effectifs du CEA. Plusieurs centaines de postes devraient ainsi être créés. Un renouvellement des installations de recherche de la branche nucléaire civil de l'organisme a aussi été acté.
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Flash info n°86/2023 - [INFO RÉSEAU] Collecte solidaire pour le Maroc
Flash info n°86/2023 - Jeudi 14 Septembre 2023
Cher adhérent,
À la suite du violent tremblement de terre qui a secoué le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, le MEDEF Hauts-de-Seine se mobilise en soutien aux sinistrés marocains au côté de Xavier Iacovelli, Sénateur des Hauts-de-Seine.
Quoi ?
Nous organisons une collecte de produits et de vêtements de première nécessité pour le peuple marocain touché par le séisme. Les dons recueillis serviront à fournir une aide immédiate aux personnes sinistrées qui ont tout perdu.
Comment pouvez-vous contribuer ?
Nous encourageons vivement nos membres et partenaires à se joindre à cette initiative de solidarité en apportant des dons tels que des:
Drap, couverture, duvet, tente, sac de couchage, coussin, torche
Vêtements bébé et personnes agées, gel douche, shampoing, brosse à dent, dentifrice, serviette de bain, couche pour bébé
Denrées alimentaires non périssables : boîtes de conserve, pâtes, riz, huile
Chaque geste compte, et ensemble, nous pouvons faire une grande différence.
Où ? Adresse : 9 esplanade Jacques Chirac, Suresnes Horaires : Du lundi au vendredi de 9h à 18h, et le samedi de 10h à 12h
Un grand merci pour votre générosité et votre engagement envers cette noble cause.
Bien cordialement, Marie-Pierre Huré Secrétaire Générale du MEDEF Hauts-de-Seine
MEDEF Hauts-de-Seine 17/25 avenue Maréchal Joffre 92 000 Nanterre Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
J-50 pour devenir candidat
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LABEL NATIONAL "VILLAGES ET VILLES CITOYEN(NE)S" placé sous le haut patronage de la présidence de la République
J - 50 pour être candidat en 2023 Date limite de candidature : le 31 octobre 2023
Une question ?Joanis Desesquelle - 06 84 57 68 61 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Une initiative de l'association d'intérêt général Empreintes Citoyennes
Association Empreintes Citoyennes 4 rue Vigée Lebrun 75015 Paris
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Mission Ecoter-France et Territoires Numériques - Newsletter 12 septembre 2023 - Bernard RINGOT
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Mardi 12 septembre 2023
NEWSLETTER
Ensemble, innovons pour nos territoires !
La Tribune de
Bertrand RINGOT
À la suite de l’appel de l’Association des Maires de France (AMF) où je siège au Comité Directeur, nous avons organisé devant nos hôtels de ville des rassemblements pour un retour à la paix civile et apporter notre total soutien au Maire de la commune de L’Haÿ-les-Roses, victime d’une lâche agression à son domicile...
L’Édito de Quentin MEULLEMIESTRE
A l’ère de la transformation numérique, l’essor des usages numériques est devenu un enjeu majeur pour les collectivités territoriales. En effet, les nouvelles technologies permettent de réaliser de nombreux bénéfices, notamment d’améliorer l’efficacité, la transparence et la participation citoyenne au sein même de nos territoires...
Notre partenaire Atos renouvelle l’infrastructure informatique des 92 collèges publics du Conseil départemental de Moselle
Atos annonce avoir mis en œuvre une infrastructure informatique centralisée, industrialisée et automatisée auprès des collèges publics gérés par le Conseil départemental de Moselle. Ce projet s’inscrit dans le Plan Numérique Collèges Nouvelle Génération 2022-2026 du Conseil départemental qui prévoit le renouvellement et la modernisation des anciennes infrastructures et leur centralisation au sein de son système d’information...
DigitaleBox, un éditeur de logiciel pour les collectivités et administrations !
DigitaleBox est un éditeur de logiciel pour les collectivités et administrations, depuis 2013 nos solutions logicielles accompagnent la transformation numérique de 350 clients. Nous sommes auprès des collectivités pour réaliser le double défi d’installer les premiers outils pratiques dans les services pour les agents là où prédominent encore le papier et des tableurs Excel qui rendaient impossible toute organisation fluide et efficace,..
Mission Ecoter-France et Territoires Numériques
co-organisatrice du
SIIViM - Edition 2023 - Nevers
Il ne vous reste que quelques jours pour
CANDIDATER aux Trophées SIIViM 2023 !
Mission Ecoter-France et Territoires Numériques et le SIIViM 2023 lancent les “Trophées SIIViM”
Dans le cadre du lancement du prochain Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes (SIIViM), qui se déroulera à Nevers du 25 au 27 octobre 2023, c’est au cœur-même de Paris que Denis THURIOT, Maire et Président de l’Agglo de Nevers, a réuni le 27 février dernier, partenaires et soutiens de l’événement pour lancer les « Trophées SIIViM de l’Innovation des Territoires Médians » qui ont pour objectif de récompenser et valoriser les collectivités territoriales qui œuvrent en faveur de l’innovation…
PARTENARIATS
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19 et 20 septembre 2023
Espace Champerret 6 Rue Jean Oestreicher 75017 Paris
28 et 29 septembre 2023
Palais de la Méditerranée
Nice
Co-organisatrice25 au 27 octobre
2023
Nevers
7 et 8 novembre 2023
Barcelone (Espagne)
14 et 15 novembre 2023
Orangerie d'Auteuil
2, Bd. d'Auteuil
75016 Paris
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