CP_Departement_Hauts_de_Seine_Maison_de_l_avenir.pdf

Si le message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici

Communiqué de presse

Nanterre, le 30 janvier 2024

LE DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE

LANCE LES TRAVAUX DU PROJET DE LA MAISON DE L’AVENIR

Chef de file de l’action sociale, le Département des Hauts-de-Seine a organisé la première réunion publique d’information concernant la Maison de l’Avenir, en collaboration avec le pédopsychiatre Marcel Rufo, directeur scientifique du projet, et le groupe SOS Jeunesse, futur gestionnaire de l’établissement en présence d’Alice Le Moal, conseillère départementale déléguée à l’Aide Sociale à l’enfance.

La Maison de l’Avenir est un projet innovant porté par le Département dans le cadre de sa politique de protection de l’enfance, qui ouvrira ses portes sur deux sites à Nanterre dont un nouveau bâtiment construit rue des Goulvents. Parfaitement intégrée dans son environnement, elle proposera une prise en charge innovante et pluridisciplinaire des adolescents de 12 à 18 ans confiés au Département des Hauts-de-Seine. Ce projet unique en France tend vers l’éducation et l’excellence pour permettre aux enfants placés de connaitre des réussites équivalentes à celles des autres enfants.

Projet d’architecture

Le Département met en place des projets innovants pour améliorer la prise en charge des jeunes

qui lui sont confiés. Situé à Nanterre, cet établissement accueillera 29 jeunes adolescents internes faisant l’objet d’une mesure de placement et 40 jeunes adolescents faisant l’objet d’une mesure d’Aide éducative à domicile en accueil de jour.

Tous ces jeunes bénéficieront d’un service d’accompagnement socioéducatif proposant un suivi pédagogique (soutien à la scolarité et accompagnement dans l’orientation) et une offre variée et de qualité d’activités culturelles et sportives sur site ou à l’extérieur, ainsi qu’un suivi thérapeutique sur site si nécessaire (consultations de psychologues et pédopsychiatres).

L’ouverture de cet établissement est prévue en septembre 2026 et une maison de préfiguration, future annexe de l’établissement, ouvrira dès septembre 2024.

La démarche environnementale au cœur du projet

Le Département des Hauts-de-Seine attache une grande importance aux différents aspects écologiques et responsables du projet :

• Matériaux biosourcés : bardage bois, panneaux de façades à ossature bois et structure bois, brique de terre crue
• Systèmes de ventilation innovants : puits canadien
• Gestion des eaux pluviales à la parcelle : aucun rejet des eaux de pluie dans le réseaud’assainissement, noues végétalisées, revêtement perméable, récupération des eaux de toiture pour le potager, toiture végétalisée
• Végétalisation de la parcelle : 860 m² de pleine terre, 400 m² de toiture végétalisée
• Intégration de la biodiversité : hôtels et zones rocheuses pour oiseaux, insectes, reptiles

Le chantier sera également mené en limitant les nuisances sonores par l’adaptation des horaires de travail pour les activités bruyantes.

Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine

« Notre feuille de route a un objectif clair : construire une offre de prise en charge la plus complète et la plus adaptée aux besoins des enfants et des jeunes suivis au titre de l’ASE, et tout mettre en œuvre pour que ces mineurs, éprouvés par un début de vie particulièrement difficile, retrouvent les mêmes

chances de réussite que tous les autres enfants. »

Contact presse

DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE

Jean-Philippe Couture

07 64 61 77 95 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Madame Nadège BAPTISTA préfète déléguée pour l’égalité des chances a animé une réunion avec des élus, les acteurs des services de l’État ainsi que les représentants associatifs au sein du comité opérationnel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et la haine anti-LGBT le 24 janvier 2024.

En premier lieu, il a été rappelé l’engagement des pouvoirs publics pour concrétiser des actions opérationnelles de lutte contre toutes formes de racisme. La police est ainsi fortement mobilisée. Et les élus ont rappelé l’importance que la justice se saisisse de toute plainte à ce propos pour sanctionner les auteurs de ces haines.

Une libération de la parole raciste a été rapportée sur les réseaux sociaux notamment depuis le 7 octobre. Des actions de sensibilisation dès la plus jeune enfance sont ainsi soutenues financièrement par un appel à projets pour éviter de tels comportement en éduquant les jeunes.

Une action réalisée par le Mémorial de la Shoah a par ailleurs été exposée permettant pendant 2 jours de faire prendre conscience aux auteurs de haine antisémite de la Shoah.

Des associations œuvrent de plus à sensibiliser les jeunes par le théâtre, le sport, et la culture et dans l’intérêt de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.

Toutes ces actions ont ainsi démontré d’une action commune pour une société sans haine.