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de lASAF n13 4

     
   

L’année 2024 s’annonce riche en cérémonies commémoratives importantes puisque la France fêtera le 80ème anniversaire des Débarquements de Normandie et de Provence et nous avons célébré le 70ème anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, qui a signé la fin de la guerre d’Indochine.

Ce conflit en Extrême-Orient a certes moins marqué les esprits que les combats qui ont libéré la France de l’occupation nazie.

Mais au fait, quelles motivations avaient donc ces volontaires pour se battre avec autant d’ardeur et de courage à plus de 10.000 km de la Mère-Patrie ? Et sans le soutien moral d’une population majoritairement indifférente à cette guerre de 9 ans qui a pourtant fait plus de 80.000 morts de notre côté dont 29.000 enfants de France.

Ces fils de France se sont battus avec courage et détermination pour une cause qui n’était pas une menace directe pour leur Patrie.

On pourrait en dire autant de toutes les interventions que la France aura menées depuis lors tant sur le continent africain qu’au Moyen-Orient.

L’Armée est une institution, peut-être la dernière sinon la seule, à pouvoir tout exiger d’un subordonné. Et pour ce faire, ses chefs doivent obtenir la confiance totale des soldats sous leurs ordres. Cette confiance leur confère alors une autorité indubitable dès lors que l’homme est au cœur de leurs préoccupations.

Le général Pierre de Villiers, ancien CEMA, l’a remarquablement expliqué lors d’une conférence qu’il a donnée le 14 mars dernier à Bordeaux devant des chefs d’entreprise.

Pour lui «  toute autorité est un service » de sorte que le chef comme le dirigeant d’entreprise doit apprendre ou réapprendre à « remettre le souci de la personne au centre de ses préoccupations personnelles comme professionnelles ».

On peut en conclure que, quelles que soient les missions ou les lieux d’intervention où les Armées sont amenées à intervenir, le soldat français se révèle un véritable et redoutable combattant s’il est bien commandé.

La crise d’autorité actuelle n’a donc pas cours au sein de l’institution militaire.

Et cette autorité qui est enseignée aux futurs chefs dans nos écoles militaires a pour corollaire une exemplarité sans faille de leur part.

À méditer.

                                                                                                                                                             Colonel (h) Christian Châtillon

                                                                                                                                                               Délégué National de l’ASAF

  

Conférence du Général de Villiers : https://youtu.be/x6khPUF8PWE?si=TWPLON_1MgoOZnSU

     
   

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